PENDANT QUE LES CHAMPS BRÛLENT
Maïlys LAURIAT

La même pièce, la même lumière, le même moment : juste avant la fin du monde. Une odeur de cramé dans toute la ville. Alors que le monde est en flammes, un groupe de femmes vit encore. On nous avait pourtant prévenues que ça allait partir en couilles. À cause d’eux il ne restera plus rien. On ne pouvait plus fuir. Nous avons dansé et bu, certaines priaient, d’autres baisaient, quelques-unes attendaient sur leur téléphone. Que faites-vous en attendant la fin du monde ?