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CaD_1#1

LE HARD ROCK, les origines

Les origines : le Rock’n Roll

 

La musique est l’un des arts les plus anciens. Dans le monde occidental, elle a évolué au fil du temps et des siècles, pour exploser au 20e siècle en de très nombreux genres musicaux : classique, jazz, blues, rock, rap, électronique... eux-mêmes fragmentés en une myriade de sous catégories, qui vont s’entrechoquant et parfois re-fusionnant en d’improbables mélanges.

Le rock n’y échappe pas ; il se décline en une infinité de sous-catégories, dont l’une des plus connues et répandues est le “pop-rock”, à laquelle viendra bientôt s’opposer une autre tout aussi populaire : le “hard-rock”.
 

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Avant d’aller plus loin, sommes-nous d’accord sur les fondamentaux ?
 

QU’EST-CE QUE LE “ROCK” ?

C’est une notion très large, partout répandue dans le monde musical d’aujourd’hui, dont l’origine est le

“ROCK’N’ROLL”

Oh Yeh!
 

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Le rock'n'roll est né de la fusion entre des dérivés du Blues et de la Country.

Il s’inspire donc du Rythm'n'Blues, qui est lui-même un mélange d’éléments provenant du Gospel, du Blues et du Jazz).

Mais le Rock'n'Roll remplace un rythme ternaire par un rythme binaire, tout en ayant un tempo plus rapide. Eh oui.

Voici deux vidéos courtes pour comprendre les bases d’un rythme binaire ou ternaire (la deuxième vidéo est moins ridicule mais plus compliquée) :
 

 


=> La Naissance

En 1951, le Dj Alan Freed
 

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Lui


anime une émission de radio appelée Moondog's Rock And Roll Party et permet la première diffusion du rock 'n' roll à une large audience.

C'est Freed
 

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Lui

qui donne son nom au rock'n'roll en reprenant une expression que l'on retrouve depuis la fin des années 1920 dans certaines chansons de Rhythm’n’Blues ou de Jazz et qui signifie littéralement en argot « danser », ou « faire l'amour », ou encore plus largement et symboliquement : “se maintenir solidement dans son intégrité” ("rock"), et “avancer, sans à-coups” ("roll").

À la fin des années 40, l'étiquette rock'n’roll est utilisée dans un premier temps pour distinguer le Rhythm and Blues des Afro-Américains de celui des Blancs et ce pour des raisons liées à la politique raciale de l'époque.

Alan Freed
 

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Toujours lui

est le premier Dj blanc à soutenir avec force des artistes noirs jouant du rock'n'roll, cette « musique du diable », si dérangeante pour une grande partie de “bonne communauté américaine”.
 

=> Who’s the King?
 

Elvis Presley, notre “King” qui êtes aux cieux

Elvis Presley est la figure la plus populaire du rock’n’roll.
 

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Mais bon ;  cela n’empêche pas que des musiciens comme Fats Domino, Little Richard et Chuck Berry, seront les véritables piliers hyper-créatifs du rock'n'roll de l’époque.
 

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Fats Domino

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Little Richard
 

Ces artistes afro-américains vont marquer définitivement l'univers du rock'n'roll par leurs compositions mais aussi par leurs jeux de scènes.

Comment oublier Chuck Berry avec son titre Johnny B. Goode en 1957 ?
 

Ce titre sera repris par plusieurs générations de rockers, d'Elvis Presley à AC/DC en passant par The Beatles.

Son jeu de scène et ses pas de danses seront repris également par ses successeurs comme Angus Young d’AC/DC. Les Rolling Stones s'inspireront largement de son style.

 

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Chuck Berry
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Angus Young

















 

=> Les caractéristiques du rock’n’roll

Elles peuvent être considérées comme les suivantes :

  • un écho principalement sur la voix
     
  • une légère saturation sur l'amplification des guitares "électriques"
     
  • des notes sortant des amplificateurs plus rugueuses  que venues des instruments
     
  • un chant fougueux et passionnée plus en phase avec la jeunesse de l’époque qui veut se faire entendre pour expliciter ses idéaux et ses protestations
     
  • l'effet de “larsen” : son émis par un émetteur (casque, enceinte) capté par un récepteur (micro) qui le retransmet amplifié à l'émetteur. Cette boucle produit un signal ondulatoire qui augmente progressivement en intensité jusqu'à atteindre les limites du matériel utilisé.
     

 Un son “distordu” dès l’origine donc et qui deviendra “tonitruant” et “surmodulé” avec l'arrivée du “Hard Rock” au milieu des années 60. Ce que nous verrons dans le CaD suivant.
 

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